“Seule chez moi, j’attends mes copains, complices, musiciens, pour une répétition. Ils arrivent et nous commençons à jouer.
Seulement voilà, une information tombe: nous sommes tenus au confinement strict à effet immédiat.
Nous voici donc cloîtrés chez moi, pour une durée indéterminée. Qu’allons nous jouer ? Où trouver l’inspiration ? Et surtout , y aura-t-il assez de bières ?
Lorsqu’il ne peut plus regarder dehors, l’œil se pose sur les objets du quotidien, les traces du passé, les souvenirs hétéroclites de nos vies rêvées et chantées, pour raconter de toutes nouvelles histoires…
Des histoires d’escaliers, de poivrons, de perruques, de 2CV, de housses et de couettes Des histoires de nous qui sommes enfermés.
Et libres.”
Juliette
À écouter : “Chansons de là où l’oeil se pose” (Universal Music)
Juliette : chant, piano
Bavard, passionné et sincère.
Qui l’a vu sur scène aura vite compris que c’est son atout, son terrain de jeu favori, son passeport à validité indéterminée.
Il improvise, joue de sa truculente cocasserie, jongle avec les silences, les images, les interventions du public.
Pas de censure, juste un plaisir délectable.
À écouter : “Appareil volant imitant l’oiseau naturel” (CHOLBIZ/L’autre distribution)
Boule : chant, guitares